Notre association
Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance
Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance (CDCE) a été fondée pour développer et animer, au sein de l’Église Catholique, dans l’esprit de l’Évangile, un cadre d’accueil et de rencontre pour les personnes concernées par la séparation ou le divorce.
L’association est dirigée par un conseil d’Administration composé de 13 membres environ.
D’âge et d’horizons différents, vivant à Paris ou en province, la majorité d’entre eux ont connu l’épreuve de la séparation ou du divorce. Certains vivent une nouvelle union. Tous sont des chrétiens engagés, tous sont bénévoles.

Notre vocation
Fondée sur la foi en un Dieu Amour, notre vocation est :
D’ÊTRE UNE PRÉSENCE D’ÉGLISE OUVERTE À TOUS
- Auprès des personnes concernées par l’épreuve de la séparation ou du divorce
- Pour les aider à se relever et à se reconstruire
- Grace à un accueil inconditionnel et sans jugement
DE CONTRIBUER A LA RÉFLEXION :
- Théologique en matière de sacrements, de liturgie, de morale, de droit canon…
- Pastorale concernant l’accueil et l’accompagnement des personnes séparées, divorcées, seules ou engagées dans une nouvelle union.
Nous croyons que
- Toute personne, quelle que soit son histoire, est aimée de Dieu et toujours appelée à accueillir la Bonne Nouvelle,
- « La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre. » (Vatican II – Gaudium et Spes, 16),
- Avec le Christ, chacun peut se relever et repartir dans la vie,
- « L’Esprit Saint déverse en chacun de nous des dons, des charismes pour le bien de tous » (Amoris Laetitia 299),
- Par le Baptême, le chrétien est membre à part entière, pour toujours, de l’Église.
Notre histoire
- En 1991, une exposition sur le divorce est mise en place dans la paroisse du Père Guy de Lachaux (St Hippolyte à Paris) par un groupe de jeunes adultes qui s’interrogent sur la position de l’Eglise. Celle-ci connait un tel succès que le P. de Lachaux prend conscience de l’ampleur du drame vécu lors d’un divorce : « Pour moi, le divorce était un problème, un problème théologique, et voilà que tout d’un coup le divorce devient des personnes et des personnes qui vivent une souffrance étonnante que je ne soupçonnais pas. »Rapidement cette initiative prend une dimension nationale, sous l’impulsion de Jeannine Martin, laïque divorcée, et du P. Guy de Lachaux. Ils accueillent de nombreuses personnes divorcées qui viennent chercher un accompagnement bienveillant sous le regard du Christ miséricordieux.
- En 1995, Le P. Guy de Lachaux et Jeannine Martin créent l’association Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance ainsi qu’une revue. Ils proposent des groupes de partage, organisent et animent des sessions et des conférences, notamment un colloque à Chevilly Larue en 1997 et un autre à Valpré qui accueille plus de 300 personnes.
- En 2007, Le P. de Lachaux écrit des livres,« Accueillir les divorcés ; l’Évangile nous presse » invitant inlassablement l’Église à changer son regard sur le divorce. Son message aux divorcés, qui est aussi celui de l’association, est clair : « Ne restez pas seuls. Le Christ vous aime, il ne vous veut pas par terre, il vous veut debout… ». Et à l’Église : « La loi n’est pas faite pour condamner, elle est faite pour indiquer un chemin… si on fait de la loi une norme intangible, elle n’est plus un chemin, elle est une condamnation. »
- Aujourd’hui l’association est reconnue et présente dans toute la France. Elle fédère les groupes « Chemins d’Espérance » et relaie les informations et actions de ses partenaires institutionnels et associatifs (Conférence des Évêques de France, les diocèses, la Mission de France, la Compagnie de Jésus, Promesses d’Église…).
Notre feuille de route
Notre feuille de route : Amoris Laetitia (la Joie de l’Amour)
CDCE s’appuie sur l’exhortation apostolique du Pape François, Amoris Laetitia (ou la joie de l’amour), publiée en 2016 à la suite du synode sur la famille. Celle-ci invite toute l’Église à une conversion missionnaire afin de soutenir les familles dans leur diversité et en tenant compte des fragilités, notamment les personnes divorcées (Cf. Chapitre 8 : Accompagner, discerner et intégrer la fragilité). Elle vient confirmer et renforcer les convictions des fondateurs de l’association.

Accompagner :
« L’Église doit accompagner d’une manière attentionnée ses fils les plus fragiles, marqués par un amour blessé et égaré, en leur redonnant confiance et espérance, comme la lumière du phare d’un port ou d’un flambeau placé au milieu des gens pour éclairer ceux qui ont perdu leur chemin ou qui se trouvent au beau milieu de la tempête. N’oublions pas que souvent la mission de l’Église ressemble à celle d’un hôpital de campagne. » AL 291
« L’Évangile lui-même nous demande de ne pas juger et de ne pas condamner. » AL 308
Discerner :
« Il faut encourager la maturation d’une conscience éclairée, formée et accompagnée par le discernement responsable et sérieux du Pasteur » AL 303
« Le discernement des Pasteurs doit toujours se faire « en distinguant attentivement les situations, d’un regard différencié ». AL 298
Intégrer :
« La route de l’Église, depuis le Concile de Jérusalem, est toujours celle de Jésus : celle de la miséricorde et de l’intégration […]. La route de l’Église est celle de ne condamner personne éternellement » AL 296
« Nous nous comportons fréquemment comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs. Mais l’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile » AL 310

Un dialogue téléphonique personnel avec un membre de l’association formé à l’écoute.
Réunions régulières de personnes séparées, divorcées ou en nouvelle union avec au moins un accompagnateur formé. Groupe de parole (parole de chacun et Parole de Dieu), de partage de vie et d’entraide mutuelle.
Pour les personnes divorcées en nouvelle union qui veulent engager un chemin de discernement en vue d’un éventuel retour aux sacrements et d’une pleine intégration en Église.
Pour les personnes divorcées en nouvelle union, la préparation d’un temps de prière et/ou d’une bénédiction peut être organisée avec un accompagnateur formé.
Publiée trois fois par an, la revue, centrale pour l’association, aborde des thèmes en rapport avec la séparation/le divorce, avec des témoignages et des articles de fond (parentalité, culpabilité, pardon, blessures d’enfance, etc…).
L’association organise des formations pour les accompagnateurs ou elle dirige vers les formations d’autres associations partenaires. De plus, elle organise ou coorganise des colloques. Selon les besoins, l’association organise et anime des formations pour les accompagnateurs.