AVEC MADELEINE DELBRÊL
Pendant le premier confinement, face à l’annulation des messes publiques par les diocèses du monde entier, de nombreux catholiques ont réellement souffert de la privation de l’Eucharistie. Imaginez que certains, comme encore trop de personnes divorces remariés, personnes homosexuelles, ont à vivre le confinement eucharistique à vie !
« Les sacrements par eux-mêmes nous donnent la vie du Christ, nous mettent « corps et âme » dans l’attitude intérieure pour les recevoir.
Une vie sacramentelle est une vie qui en recevant un sacrement et après l’avoir reçu, vit de la vie de grâce qu’il donne et demeure dans la même attitude intérieure : du lundi matin au mardi matin ; d’un dimanche à l’autre dimanche ; d’un mois à l’autre mois – Selon qu’on est dans une ville où la messe est quotidienne, dans un village où la messe est hebdomadaire, en Chine où la messe est captive des événements (sans compter le cas des vieillards, des malades…).
Vivons-nous chaque confession, chaque communion comme des gens qui ne sauraient pas quand ils pourraient à nouveau se confesser ; à nouveau communier ? »
- 118 (extrait) C’est un texte de 1963, édité intégralement dans « La conversion du cœur », Oeuvres Complètes 17, p. 148